Te deus La bataille des dieux

Il s'en est passé des choses à Amnesya. La neige est arrivée, puis repartie, amenant derrière elle un printemps doux qui a permis à la ville de prospérer. Les récoltes qui arriveront d'ici quelques semaines s'annoncent déjà comme étant excellentes.

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Te Deus
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- TE DEUSFORUM mythologique · AVATARS Réel · 200*320

Amnesya, la ville où personne ne se souvient de rien. Tout est bâti, les maisons, les commerces, ils demeurent pourtant étrangement vides. C'est à vous de peupler ce monde comme il se doit, à vous de vous trouver une spécialité, un domaine qui pourra être utile à la communauté, ou qui pourra au contraire interférer avec cette dernière...Lire la suite

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01.09.21Un nouvel event mais aussi une nouvelle intrigue, Te Deus ré-ouvre ses portes après de nombreux travaux ! N'hésitez pas à rejoindre l'aventure !
15.07.20Ouverture officielle de Te Deus, venez nombreux !
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Un, deux, trois, trois p'tits rats - Puck
Joker
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Joker
Mar 12 Oct - 11:24
Un, deux, trois, trois p'tits rats
Prit la main dans le sac alors qu'il s'apprêtait a rentrer dans une maison qui n'est pas la sienne, Joker se retrouve en cellule.  
Pas commun de se retrouver dans une situation pareille pas vrai ? Idiot décérébré. Possible, fort probable. Plus que probable même. Et comment en étions-nous arrivés là ? Trop compliqué à expliquer. Bien trop compliqué. Est-ce que quelqu’un viendrait nous délivrer du mal ? certainement pas, puisque c’était le malin lui-même qui avait jugé bon d’enfermer la main du dieu dans une cellule. « Dangereux pour les autres mon cul… Dit surtout que t’avais les pétoches que j’fasse le ménage, pas vrai ma caille ? » La caille c’était cette femme, aux traits fin et aux yeux en amandes, qui semblait s’être lassée de ce discours étrange et qui s’étaient enfermée dans la contemplation de ses foutus papiers à deux balles. Des rapports, qu’ils appelaient ça. Ricanement étrange. Elle était mignonne la petite caille, pas comme le fils de chien. Toujours à piailler comme si elle avait un grain d’importance, de puissance. Fascinant. Je ricane de plus belle et me redresse pour m’adosser à cette cage qui ne me gardera pas si longtemps que ça, puis je la scrute. Elle pue la terreur a des kilomètres, la peste, mais elle fait comme si de rien était. Tant pis. On n’a une patience hors du commun, ma tête et moi, lorsqu’il s’agit d’attendre quelque chose. Et puis ça laisse le temps de divaguer, de permettre à l’esprit de s’envoler. En pensant à Caïn par exemple -puisqu’il tenait absolument à ce qu’on le nomme de cette façon. Ou pouvait-il bien être à cette heure-ci ? Qu’était-il en train de faire ? Rien d’inquiétant ou qui puisse le mettre en danger pas vrai ? Car là, c’était pas vraiment le moment pour jouer les sauvageons.

Comment accourir pour sauver son dieu lorsqu’on se retrouve enfermé comme un rat ? Frustrant. En même temps, il fallait réfléchir avant d’agir. Certes, il n’était pas très intelligent de tenter de crocheter la serrure d’une maison. Mais tout de même ! L’argumentaire poussé que j’avais imaginé à ce moment-là aurait parfaitement pu passer. Enfin. Pas avec la jolie caille. Elle, elle était loin d’être stupide. Oui, vraiment loin. Bon, bien sûr, un moment, il faudrait probablement s’en séparer, mais pour le moment, ça pouvait très bien attendre. Elle passerait dans les derniers. Petite privilégiée. « Allez ma jolie ! J’ai des choses à faire moi ! C’est pas bien de jouer a la méchante flic comme ça ! » Je lui adresse mon plus beau sourire. Sourire d’ange, bien évidemment. Mais là encore, ça n’a pas l’air de franchement lui suffire. Tant pis, j’attendrais. En priant pour que Caïn ne foute pas le feu a la ville. Pas sans moi, en tout cas. Je retourne m’asseoir sur ma couchette. Peut-être que si on se fait oublier, elle finira par nous laisser sortir après tout. Le tout, c’est d’être discret, mais pas trop-trop non plus. Attendre, tapis comme un serpent, que la petite volaille s’endorme, sûre d’elle. Le sourire au lèvres, je m’allonge lentement sur la couchette présente dans la cellule. Il faut juste attendre pas vrai ? Autant faire une petite sieste. Fermer les yeux, quelques secondes, juste le temps que l’autre soit moins sur ses gardes.

Quand j’ouvre les yeux à nouveau, y’a du boucan à côté de moi. Dans l’autre cellule, voisine a celle dans laquelle on s’trouve, un type qui baragouine. Bordel de merde. « Ta gueuleee … » Je me tourne sur le côté, las, pour tenter de comprendre ce qu’il se passe. Ma p’tite caille n’est plus là, mais je devine qu’avec le bordel de l’autre, elle doit pas être très très contente. Et l'autre qui continue son spectacle. Eh, j'vais le fumer. « J'te jure que si tu continues, je t'éclates la gueule contre le sol. » Ça sonne comme un avertissement. Et ça en est réellement un. La patience, faut pas en abuser. Je referme les yeux, les bras croisés contre ma poitrine, nourrissant le doux espoir de pouvoir dormir encore un peu. Après tout, tout vient à point à qui sait attendre.
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Puck
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Puck
Mar 12 Oct - 15:15
Chaque jour se ressemblait terriblement à Amnesya et je désespérais qu’un peu d’animation se fasse à nouveau. D’accord, il y avait eu un meurtre, ce n’était pas rien, mais un meurtre, ce n’est pas drôle, au contraire, c’est triste. Puis ça faisait une personne de moins à embêter, surtout que j’aimais bien aller taquiner Aloïs à la morgue. Du coup, ça ne m’arrangeait pas du tout qu’il soit plus là. Mais le pire dans cette histoire, c’est que maintenant, j’avais l’impression d’être étroitement surveillé par la police. Je vous jure, ce n’est pas Amnesya qu’on aurait dû appeler cet endroit, c’était rabat-joieville. Oh ! Voilà un bon argument à mettre dans mon discours. Maintenant que le maire n’était plus, il y aurait sûrement d'autres élections, non ? Si c’était le cas, j’étais déterminé à me présenter comme candidat et de ce fait, je préparais avec soin mon programme et mon discours. Autant vous dire que la ville serait bien plus amusante avec un personnage comme moi aux commandes.

En attendant, j’avais une tournée à faire. Malgré tout je n’en oubliais pas mon job, comme d’habitude je ne croulais pas sous le courrier à distribuer, mais on finit par s’y faire. C’était devenu mon quotidien et le meilleur moment pour trouver des idées pour embêter le voisinage. Je ne me faisais donc pas trop de soucis sur ma journée. La preuve, qui aurait cru que j’aurais eu un discussion aussi intéressante à l’imprimerie sur la colle qu’ils utilisaient pour certains de leur papier. C’est fou comme la créativité des habitants de cette ville n’avaient pas de limite. Et jamais je n’aurais imaginé qu’avec simplement de la farine et de l’eau on obtenait une substance permettant de coller les choses. Quand je vous dit que ces tournées sont toujours remplies de découvertes.

Donc évidemment que j’étais rentré chez moi après m’être procuré autant de farine que possible. Et évidemment que j’allais m’essayer à faire de cette fameuse colle. Ce que j’allais en faire ? Voyons, ça me semblait logique et j’en rigolais d’avance. Une fois ma substance prête je quittais à nouveau ma maison, avec mon seau de colle dans une main et dans l’autre un pinceau qui traînait chez moi. Je crois que l’avais emprunté à quelqu’un, mais je ne savais plus qui, alors je pense qu’on peut dire qu’il était à moi à présent. Je me remis donc à parcourir la ville. Sauf que cette fois, au lieu de distribuer du courrier je m’amusai à badigeonner de colle tout ce que je pouvais croiser. Des poteaux, des bancs, des boîtes aux lettres, le sol aussi par endroit.

Si vous pouviez savoir à quel point je me trouvais génial et à quel point c’était drôle de voir des passants poser malencontreusement une main sur un poteau et se retrouver collé à ce dernier. Certes, ça ne durait pas, la colle n’était pas assez forte pour les maintenir là. A mon plus grand désespoir, croyez le bien, mais c’était tout de même drôle de voir leur tête pendant la seconde où leur main ne répondait plus. Ou mieux encore, j’avais vu quelqu’un s’asseoir sur un banc et en se relevant mon pantalon en toile était resté collé au siège et c’était déchiré. Je vous jure, j’aurais pu en mourir de rire.

Tout se passait pour le mieux, jusqu’à ce que la police me repère. J’échangeai un regard au loin avec Mist. Je n’étais pas sûr qu’elle sache pour la colle, mais j’avais un seau dans une main, un pinceau dans l’autre, il n’y avait aucune situation où elle pourrait croire que je faisais quelque chose d’innocent. Alors par instinct, je me mis à courir et elle aussi. Malheureusement la policière me rattrapa plus vite que je ne l’aurait cru. Et sans me laisser m’expliquer elle m’emmena au poste.

- Mais ! Mist ! Puisque je te dis que je ne faisais que recoller quelques petits défauts par ci par là !

La policière ne m’écoutais plus, elle m’avait poussé derrière les barreaux d’une cellule que je ne connaissais que trop bien avant de quitter les lieux, ce qui ne m’empêchait pas de continuer de clamer mon innocence :

- Je rend service à la communauté et c’est comme ça qu’on me remercie ? Je veux voir mon avocat ! MIIIST ! ALEX ! QUELQU’UN ! Je suis innocent !

Je pouvais passer longtemps à crier comme ça. Même si je n’étais pas innocent et que tout le monde le savait. J’avais bien conscience que je n’arriverai à convaincre personne, mais ça agaçait tout le monde, alors il ne fallait pas compter sur moi pour arrêter. Quoique, une voix venant de la cellule d’à côté réussi à m’interrompre. Intrigué, j’arrêtais de crier pour me tourner vers mon voisin. Un chauve plein de tatouages et qui n’était pas Prudence. Mh. Pas de doute c’était le type chelou qui lançait des oiseaux morts et criait après les Minotaures. Face à sa menace, je ne pu m’empêcher d’éclater de rire avant de me rapprocher des barreaux qui séparaient nos deux cellules :

- Oh ? Vraiment ? J’aimerai bien te voir essayer !

Vu que nous étions tous les deux enfermés, il allait avoir du mal à m’atteindre pour me faire manger le bitume. Je pouvais rire sereinement.

- Allez, donne moi une raison d’arrêter de crier ? En général, ça fonctionne bien, je râle, ils finissent par en avoir marre de m’entendre donc, on me relâche, aussi simple que ça.

Je ne devrais peut-être pas donner mes conseils aussi facilement. Mais bon, ni Mist ni Alex n’étaient là alors j’imagine que je pouvais parler librement avec mon voisin.
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Dim 17 Oct - 18:45
Un, deux, trois, trois p'tits rats
Prit la main dans le sac alors qu'il s'apprêtait a rentrer dans une maison qui n'est pas la sienne, Joker se retrouve en cellule.  
La patience. Comme si on connaissait ce truc-là. Enfin. Là encore le propos était à nuancer, pas vrais, vous autre ? Il faut dire qu’avec le temps nous avions appris à cohabiter tous ensemble là-dedans. Les voix allaient et venaient, s’exprimant quand bon leur semblait sans être aussi douloureusement amères qu’auparavant. Mais entre le fait de cohabiter avec des voix et celui de cohabiter avec un porc à égorger, il y avait encore une nuance tout à fait parfaite. « Oh ? Vraiment ? J’aimerai bien te voir essayer ! » Sourire narquois. Mais il ne le voit pas. Dommage, ça l’aurait probablement calmé, de te voir sourire, raclure. « Ne t’en fais pas petit cochon, tu ne me verras pas essayer. » Il n’y a jamais d’essai avec nous. Car nous sommes l’ombre dans les ténèbres, qui après minuit se profile et dévore l’âme des impurs dans son genre. Il ne nous verrait pas essayer. Il nous verrait réussir. A moins que tu lui arraches les yeux avant. Oui, bonne idée. A moins que nous ne lui arrachions les yeux avant. Petit cochon, petit cochon, continues donc de s’égosiller pendant que le loup souffle sur ta maison? Je souris de plus belle, mais n’ajoute rien. La mort sait se faire silencieuse lorsque l’heure est venue. « Allez, donne-moi une raison d’arrêter de crier ? En général, ça fonctionne bien, je râle, ils finissent par en avoir marre de m’entendre donc, on me relâche, aussi simple que ça. » On se redresse. Cette masse informe se lève et avance de quelques pas, le sourire au coin des lèvres. Comme un enfant qui découvre ses parents morts au milieu du salon, le matin de Noël. Quel beau spectacle, quelle belle fascination. « Mais continue donc. Répète pour ton grand final. Ménage simplement ta voix, car le jour viendra ou tu en auras besoin. » On s’adosse au barreau. Il faut le voir de plus près. Toujours un peu plus près. Et surtout, il faut parfaitement enregistrer son visage, pour être sûre de ne pas l’oublier. Mais une sale gueule comme lui, difficile de passer à côté, pas vrai ? Ma langue glisse sur mes lèvres un court instant. Quel goût à son sang ? Bonne question. Bientôt, oui bientôt on le saura, mais en attendant … « Petit cochon, petit cochon, qui frappe a ta maison ? »

Grand éclat de rire. Cette fable si drôle, elle lui va comme un gant. Probablement qu’elle a été faite pour lui d’ailleurs, hein ? « Petit cochon, petit cochon, qui va te saigner par le front ? » Nouvel éclat de rire. Je passe une main sur mon crâne dénudé. N’empêche, il faudrait peut-être penser à préserver la voix du p’tit porc, si on veut l’entendre crier plus fort plus tard. Arf, obligé de discuter, s’efforcer de rentrer dans le moule. Heureusement, avec Caïn, pas besoin d’articuler un dialogue sans fin. Je pouvais me contenter de balancer mes phrases et ils les réceptionnaient au vol, avec brio. « Le petit oiseau est parti en patrouille et le sale clebs n’est pas là cet après-midi, alors continues de crier, mais je suis le seul à entendre ta chanson mon p’tit cochon. » Soupire las. Oh il ne s’arrêterait probablement pas. Mais au moins les choses étaient dites et désormais, j’allais pouvoir admirer le concert du petit cochon. Tant pis pour la sieste. Elle attendrait, celle-là aussi.

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Puck
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Puck
Jeu 20 Jan - 19:25
Pourquoi fallait-il que je me retrouve voisin de cellule avec, sans doute, le type le plus étrange de tout Amnesya ? Quelque part, je n’étais pas mécontent qu’on ne partage pas la même prison. Sinon je n’aurais pas donné chère de ma jolie petite peau. Je grimaçai en l’entendant sous entendre qu’il allait me tuer. Vraiment pas une idée qui me plaisait des masses. Autant j’aimais m’amuser et tester de nouvelles choses, autant ça, ça n’avait pas l’air drôle du tout. Vous pensez que si je lui dis que je suis pas consentant Joker changerai d’avis ? J’ai bien peur qu’il soit difficile de négocier avec un tel psychopathe. Pourquoi est-ce que je continuais de lui faire la conversation au juste ? Oh. Oui, parce que je n’avais rien de mieux à faire.

Et bien sûr que j’allais continuer de crier tout ce que je savais ! Attendez, Joker venait de sous entendre qu’il voulait m’entendre crier quand il m’égorgerait ? Ok, peut-être qu’à ce moment-là, j’ai ris parce que d’autres images me sont venues en tête en même temps. En même temps, si on oublie le regard de fou qu’il a, le type il est quand même collé aux barreaux de ma cage et passe sa langue sur ses lèvres… C’est assez évocateur. Ce serait mal me connaître que de laisser passer une passer une pareille occasion de sortir mon sourire de tombeur et de m’approcher de mon interlocuteur (mais pas trop quand même, je suis sûr qu’il pourrait me mordre).

- Oh t’inquiètes pas bébé, j’ai toujours de la voix pour ce genre de chose.

Je lui adressai mon clin d’oeil le plus provocateur, mais j’étais pas sûr que Joker me prêtait une grande attention. Par contre j’étais bien sûr qu’on avait pas la même idée en tête quand il s’agissait de crier. D’ailleurs il repartit sur son idée de cochon, avait-il un problème avec cette histoire ? Puis, qu’on soit clair, de tous les animaux de la ferme, je ne ressemblais pas à un cochon. A un âne à la limite, mais pas un cochon ! Ce rire était terrifiant, et ressemblait si peu à un rire, que j’ai cru pendant un instant que quelqu’un ouvrait une porte grinçante. J’avais espéré être libre, mais… non. Malheureusement non. Bon, et Joker n'avait pas abandonné l’idée de me faire saigner.

Je finis par m’asseoir en tailleur au sol, à un petit mètre des barreaux qui me séparaient de Joker. J’aurais pu lui tourner le dos, mais ce personnage m’intriguait trop pour que je détourne le regard.

- Si tu voulais que je chante, il fallait le dire tout de suite. Mais j’imagine que s’il n’y a personne à agacer jusqu’à ce qu’on me libère, ça n’a pas trop de sens. Pourquoi t’es là d’ailleurs ? Qu’est-ce que t’as fait pour qu’on t’enferme ?

Il n’était pas très difficile d’imaginer Joker ayant menacé quelqu’un ou je sais.. Tué un chaton. Mais j’étais tout de même curieux. Parce que j’avais clairement l’impression que la justice de cette ville laissait à désirer. Sérieusement, on m’enfermait ici à la moindre petite bêtise alors que j’étais presque sûr qu’à côté de ce que pouvait faire Joker, j’étais un véritable petit rigolo.

- Et pourquoi tu tiens tant à essayer de m’bouffer ?

Hm, après réflexion, c’était une question un peu bête. Vous avez vu ce corps de beau gosse ? Évidemment que j’avais l’air d’avoir bon goût. N’importe quel cannibal serait d’accord sur la question. Cette délicieuse chair que je portais était sans doute mon plus gros fardeau, mais aussi un de mes meilleurs atouts.

HRP : Omg… Désolé pour ce retard de mille ans >< !
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