Te deus La bataille des dieux

Il s'en est passé des choses à Amnesya. La neige est arrivée, puis repartie, amenant derrière elle un printemps doux qui a permis à la ville de prospérer. Les récoltes qui arriveront d'ici quelques semaines s'annoncent déjà comme étant excellentes.

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Te Deus
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- TE DEUSFORUM mythologique · AVATARS Réel · 200*320

Amnesya, la ville où personne ne se souvient de rien. Tout est bâti, les maisons, les commerces, ils demeurent pourtant étrangement vides. C'est à vous de peupler ce monde comme il se doit, à vous de vous trouver une spécialité, un domaine qui pourra être utile à la communauté, ou qui pourra au contraire interférer avec cette dernière...Lire la suite

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01.09.21Un nouvel event mais aussi une nouvelle intrigue, Te Deus ré-ouvre ses portes après de nombreux travaux ! N'hésitez pas à rejoindre l'aventure !
15.07.20Ouverture officielle de Te Deus, venez nombreux !
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 :: Amnesya :: Les petits commerces :: L'atelier de Céramique Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Je jure que je fais de mon mieux. ft. Joker
Caïn
Caïn
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Par ici depuis le : 14/09/2020
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Photo : Je jure que je fais de mon mieux. ft. Joker 23.1
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FT. : Dominic Harrison
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QUI SUIS-JE : Je jure que je fais de mon mieux. ft. Joker 0SeUDKw9_o
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Je jure que je fais de mon mieux. ft. Joker 16.12
Caïn
Mer 13 Oct - 23:14


Je jure que je fais de mon mieux

I won't let you down |

◊ ◊ ◊

Amnesya était douce, belle, calme. Des habitudes qui rassurent. Un train de vie sans débordement. Chacun des habitants a fini par trouver sa place. Le temps a passé, tu n'es peut-être finalement pas le Créateur. Ce n'est pas grave. Rien n'a changé. Le plus important n'a pas changé. Joker. Tu oses croire qu'en ville, les gens t'apprécient. Alors, c'est quand même marrant que toi, le doux mais explosif Caïn, si différent du tatoué, continues de défendre bec et ongles le seul que tu considères comme étant ton repère.

En une année, votre relation a évolué. Cette amitié inébranlable et ambiguë vous lie avec force. Il est presque impossible pour autrui de se placer entre vous, de faire vaciller la confiance que vous avez l'un envers l'autre. Tu sais que, tant que Joker fera parti de ta vie, tu ne pourras jamais être en danger. N'est-ce pas ? Et pourtant…

Le cadavre du cinéma, la mort d'Aloïs, les cauchemars qui en découlent… Ton preux chevalier n'a aucun pouvoir, n'a aucun moyen de te défendre contre tes propres démons.

Vous êtes proches, oui, peut-être bien trop pour que les gens se posent des questions sur la véritable nature de votre relation. Mais vous restez de simples amis. Chacun vivant chez soi, aimant simplement la présence de l'autre durant la journée. Pas toujours, bien sûr. Tu as ton atelier. Joker a ses… occupations. De sa part, jamais aucun regard appuyé, aucun geste déplacé. Toujours et encore un respect immuable. Inconsciemment, tu le sais. Tu as une emprise, une dominance sur le trublion de la ville. Alors, lorsque tu t'es retrouvé en pleine nuit à tambouriner à sa porte, tremblant et pleurant, en pyjama, la voix déraillante lui ordonnant de te laisser passer le reste de la nuit avec lui, il n'a pas su dire non. Il ne peut pas. Il n'en a pas le droit.

Le cauchemar a été si violent cette nuit-là, si intense que le souffle t'en a manqué. L'espace d'un instant, tu as cru que tu allais mourir toi aussi. Blotti dans ses bras, tu avais grogner sans dire un mot, faisant simplement comprendre à Joker que non, tu ne lui expliquerais rien ; que oui, il n'avait rien à dire. Oh, il est bien loin le Caïn de son arrivé, celui tout timide et très enfantin. Quoique, encore pour beaucoup de chose, tu es encore très puéril. Mais tu as su trouver ta place et devenir celui que tu es aujourd'hui : un jeune homme bien plus sûr de lui, avec ses humeurs parfois destructrices, assumant des tenues bien trop féminines pour ce corps bien trop masculin, devenu beaucoup moins manipulable qu'avant… Cependant, tu as toujours ce problème de filtre manquant.

La nuit s'est terminée ainsi, toi agrippé de toutes tes forces à Joker, l'obligeant silencieusement à ne pas t'abandonner.

Tu t'es levé aux aurores. Durant de longues minutes, tu as simplement regarder ton prince dormir. Tu as beau connaître chacun de ses tatouages par cœur, tu aimes les redessiner du bout des doigts, touchant ainsi sa peau. Tu n'as jamais dépassé les limites trop intimes. Preuve d'une certaine douceur ou simplement d'une réelle pudeur. Tu as beau cohabiter avec plus en plus de démons dans ta tête, tu restes un être pur et innocent sur certains points, Caïn.

Sans un bruit, tu as quitté la dameur du tatoué. L'air est doux malgré l'heure matinale. D'habitude, tu souris aux oiseaux, chantes avec eux, salues les passants. Pas aujourd'hui. La tête baissée, les mains enfoncées dans ta veste, tes lourdes chaussures frappent le sol avec détermination alors que tu marches rapidement jusqu'à la zone des petits commerces. Aucun papier signé, aucune petite réelle attention laissée pour Joker. Tu es simplement parti, comme toutes ces rares fois où tu es mal dans ta tête. Tu as besoin de te défouler, de créer.

Tu ne vois pas la journée passer. Tu ne t'es presque pas arrêté, ne serait-ce que pour manger. Il fait toujours chaud dans ton atelier. Peut-être à cause du four. Qu'importe. Il est bientôt dix-huit heures. Ta chemise et ton pull ont trouvé place par terre. Te voilà donc torse nu, en jupe, les avant-bras, le torse et les genoux recouverts d'argile plus ou moins séchée. Tu es perdu dans ton monde. Un monde où plus rien n'existe. Pas même ton chevalier. Ton pied s'acharne sur la pédale, faisant tourner ainsi le plateau de ta machine. Tes mains sont habiles, douces et pourtant fermes sur la glaise mouillée.

Bien que ta partie atelier soit à l'arrière de la boutique, tu es placé de sorte à voir les entrées et sorties. Cependant, tu es tellement absorbé par ce que tu fais que tu ne le vois pas rentrer. C'est le bruit qui t'alarme.

La porte claque avec fracas.
Les étagères sont ébranlées,
faisant tinter les poteries et céramiques entre elles.
S'il parle, tu n'entends pas sa voix.
Tu es juste effrayé que tes œuvres se retrouvent brisées.

Alors tu relèves le nez de ta tour de potier, le vase devenant subitement mou entre tes doigts. Ton regard clair papillonne alors que tu vois débouler, telle une furie, ton Joker. « La délicatesse est maître-mot ici, Joker ! Fais doucement s'il te plaît, tu vas finir par tout casser. » Assis sur ton tabouret, tu penches la tête sur le côté. C'est dans ces moments là que ta candeur se voit le plus. Les cheveux en bataille, au final même eux et ton visage sont souillés par l'argile. Un doux et presque timide orne tes lèvres. « Je peux savoir pourquoi tu déboules ici comme si la ville était en feu, hm ? » Tu espères sincèrement que ce n'est pas le cas. Même si tu es de bien meilleure humeur que la veille et même que ce matin, tu n'as pas envie qu'un nouveau malheur s'abatte sur Amnesya… Mais ton petit doigt te dit que si c'était bel et bien le cas, Joker serait sûrement plutôt d'humeur joyeuse. « Ne fais pas cette tête, allons. Tu sais que je n'aime pas quand tu fronces autant les sourcils. » Tu te lèves pour la première fois de la journée. Haut de ton mètre quatre-vingt, tu pourrais vraiment en imposer si seulement tu avais bien plus confiance en toi. Tu t'approches de celui que tu considères comme ton véritable ami. Ta main se lève pour que ton doigt puisse venir appuyer entre les fameux sourcils de Joker. « Ca te donne un air méchant. » Et parce que tu sais que ça peut jouer en ta faveur, ton sourire timide s'étire, devenant l'un de ces sourires taquins que seul le tatoué a l'occasion de voir…

(c) oxymort

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Joker
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Joker
Dim 17 Oct - 20:57
Je te jure que moi aussi je fais de mon mieux
Joker a prit Caïn sous son aile le temps d'une nuit agitée, mais au lieu de veiller sur lui, il s'endort. Prit de remords et inquiet a l'idée qu'il disparaisse, il part à sa rencontre. 
Un ange avait frappé à la porte. A moins que ce ne soit un démon avec une gueule d’ange. Le temps doucement s’écoulait et pourtant les voix peinaient toujours à accepter Caïn dans notre misérablement douce existence. Il avait fallu prendre conscience qu’il n’était pas le Créateur, pas le divin suprême qui l’avait pourtant chargé à son réveil d’endiguer le mal qui se répandait depuis longtemps sur a création suprême. Et pourtant. Il avait tout d’un dieu miséricordieux, d’une créature vengeresse venue de l’au-delà pour pourfendre les maudis de sa main angélique. Une réincarnation du Divin, à moins qu’il n’en soit le Messie, ou une sorte de récompense pour nos bonnes actions. Dans tous les cas, Caïn le Merveilleux était à protéger, pour toujours et quoi qu’il puisse en coûter. Et si les voix désapprouvaient parfois muettement cette décision ineffable, qu’à cela ne tienne, je m’étais engagé seul dans la voix de la rédemption. Pour lui, j’étais prêt à tout. C’est pour cela que je n’avais pas su dire non, la nuit dernière. L’orage déchirait le ciel dans des hurlements de fureur qui couvraient presque le martellement incessant de la porte. Heureusement, nous avons de bonnes oreilles. Surtout toi. Il n’était pas l’heure de dormir, car en bas, dans la cave, le sang crépitait de cette envie de rejoindre l’œuvre mortelle adressée au Créateur. Nous étions affairés et pourtant. Nous n’avions pas su dire non. Devant ses cheveux en bataille, son air affolé, son pyjama de travers et ses plaintes apeurées. Même dans l’angoisse, il était beau comme un dieu. Et comme un dieu, il avait ordonné de passer la nuit à la maison. Et je n’avais pas pu dire non.

Aucune question, aucune demande. Jamais. C’était comme ça. Lui ne posait pas de question et même si j’aurais voulu comprendre ce qui le terrifiait tant, quel monstre sombre et terrifiant -en dehors de notre personne- pouvait lui inspirer tant de crainte, il m’avait vite fait comprendre que non, il n’en dirait rien. Têtu. Impétueux comme le plus fougueux des dieux celui-ci. Oui, il devait probablement être une réincarnation du Créateur. Le sourire aux lèvres à cette pensée, je n’avais donc rien dis. Il s’était accroché à moi comme si j’allais pouvoir le sauver d’un terrible démon et je pris l’affaire bien plus au sérieux. Tant que les ténèbres de la nuit seraient là, je veillerais sur lui, afin d’être sûr que tout irait bien pour lui. Et même si cette proximité entre nous me dérangeait -je trouvais encore que mon être bien impure faisait tâche en compagnie de sa personne- je ne pouvais réprimer la doucereuse sensation d’être un peu plus complet maintenant qu’il était là. Comme si nous n’étions pas assez. Non, nous n’étions pas assez. Nous ne serions jamais assez, s’il n’était pas là, juste à côté.

Au réveil pourtant, le vide se créa. Il n’était plus là. Disparu, comme envolé. Et si c’étaient les ténèbres ? Il est tout simplement parti, probablement las de voir que nous dormions plutôt que de veiller à sa protection. Catastrophe ! Nous nous levons à notre tour alors que les voix énumèrent lentement la liste de toutes les personnes dont nous devons encore nous charger. Puck en tête, bien évidemment. Le problème du petit cochon, c’est qu’à force de faire des bêtises -puériles- il était étroitement placée sous la surveillance de la petite caille et du fils de chien. C’était un bon gros soucis. Et tandis que je songeais à un moyen de l’attirer hors du rayon d’action des deux oiseaux de malheurs, je m’habillais. Il fallait encore que je m’occupe du ranch. Les chevaux, en nombre, avaient toujours besoin de quelqu’un pour sortir des box et il fallait que quelqu’un s’occupe de l’entretien de tout cela. C’est plaisant, le ranch. Oui, très plaisant. Les bêtes sont braves et un jour peut-être prendrions-nous un chien. C’est sympa, un chien. A condition que Caïn aime les animaux, sinon, nous n’en prendrions pas. Même si c’est sympa, d’avoir un chien.

La journée fila rudement vite mais le souvenir de Caïn me hantait toujours. Aucun mot de départ, aucun signe de sa part. Comme s’il était mécontent. Peut-être qu’il t’en veut parce que tu t’es endormi, tu sais. Catastrophe. Peut-être bien que oui, il m’en voulait de ne pas avoir pu le protéger toute la nuit comme je l’aurais souhaité ! Il fallait absolument que je le retrouve pour lui présenter mes excuses et tenter de rattraper le coup, avant qu’il ne désire sortir de ma vie. Pas une grande perte. Silence. Quittant le ranch en catastrophe, rejoignant le cœur de la ville au pas de course, je commençais à le chercher un peu partout, le cœur battant. Et si j’avais failli à ma mission et qu’il avait décidé de quitter Amnesya pour toujours ? NON ! Hors de question ! Je déboulais dans sa boutique comme une furie, déterminé à le retrouver. « La délicatesse est maître-mot ici, Joker ! Fais doucement s'il te plaît, tu vas finir par tout casser. Je peux savoir pourquoi tu déboules ici comme si la ville était en feu, hm ? » C’est sa voix. C’est lui. En une fraction de seconde, le temps s’arrêta. Il n’est pas encore parti. Il est juste là, assis sur son tabouret, occupé à fabriquer un monde de ses mains. C’est beau. Il n’a pas l’air en colère, ni même trop agacé par ma lâcheté, mais je reste méfiant. Sait-on jamais. Je fronce les sourcils, me préparant mentalement à être fustigé de toutes les insultes, moi qui n’ai pas été à la hauteur de mes engagements. « Ne fais pas cette tête, allons. Tu sais que je n'aime pas quand tu fronces autant les sourcils. Ça te donne un air méchant. » J’essaie de me radoucir, mais je suis surtout très frustré et décontenancé devant sa désinvolture. Stupide, pas méchant.  Je lève les mains et les laisse retomber rapidement avec lassitude mais je sens mon cœur s’emballer dans un engouement que seul Caïn sait provoquer. « JE ME SUIS ENDORMI ! » Calmons-nous. Je prends une légère inspiration. Détruire ses œuvres serait très probablement mal vu. Je fronce de nouveau les sourcils. Il ne comprend pas. Pas de sa faute, c’est moi qui aurais dû apprendre à mieux m’exprimer. Mais entre parler et agir, le chemin est long et bien souvent il nous est préférable d’agir. J’avale ma salive, mal à l’aise. « Je n’aurais pas dû m’endormir, je suis désolé si tu m’en veux. S’il te plait, pardonne-moi. » Bien piètres excuses. C’est absolument lamentable en fin de compte, de s’excuser de la sorte. Il aurait peut-être mieux valut que nous venions avec un cadeau, comme des fleurs, ou des pâtisseries ? Mais est-ce que ça lui aurait plu, à Caïn, des pâtisseries ? « Si tu veux pour me faire pardonner, j’accepte que tu me jettes des cailloux dessus jusqu’à ce que ta colère passe ! » L’expiation par la lapidation. Oui, c’est forcément une bonne idée. Punir le défaut me permettre par la même occasion d’expier cette faute majeure qui avait valut une telle fuite de sa part le matin même. Tout, pourvu qu’il ne décide pas de ne plus nous adresser la parole. Parce que là, ce serait le pire des châtiments.
✩ ft. Caïn ✩ rp n°5

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