Tout les problèmes ont une solution

Elsa & Joker

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Il était quatorze heures quand la jeune psychiatre quitta la cafétéria, un café à la main, pour se rendre dans ce qu'elle appelait sa salle des aveux.

Depuis qu'elle travaillait dans cet hôpital en tant que seule "spécialiste" de la psyché humaine, cela n'arrêtait pas. En même temps, dans une ville comme Amnesya où tout les habitants ne se souvenaient pas de leur passé,même la psychiatre elle-même, il fallait bien quelqu'un pour rassurer et orienter les pistes. Alors, elle avait rejoint l'équipe médicale après avoir parler avec un des ses futurs collègues, lors d'une soirée peu conventionnelle.

Car c'était ça Elsa. Une demoiselle au charmant petit minois qui était sérieuse au travail, mais qui dépassait les limites une fois la nuit tombée. Hommes mariés, jeunes puceaux, elle craquait pour le premier venu qui avait un peu de jugeote. Et si il avait de la conversation, c'était encore mieux.

Prenant le dossier que la secrétaire lui avait laissé sur la table, la blonde l'ouvrit, tout en s'asseyant sur son fauteuil de velours vert. Buvant son café, elle lut rapidement les quelques données à propos de son prochain patient de la journée.

Il s'agissait d'un homme d'une trentaine d'année, agriculteur de métier. Pas vraiment d'informations sur son comportement, mais la demoiselle n'avait pas besoin de plus. Elle verrait bien durant l'entretien.

Toutefois, son patronyme et sa photo furent rapidement analysés par la jeune femme. Look assez atypique et prénom se reliant au jeu...Il allait falloir poser les bonnes questions.

Attendant tranquillement l'arrivée de son patient, Elsa croisa les jambes, déposant sa tresse sur son épaule. La porte s'ouvrit. Elle se leva.

- Bienvenue Monsieur Joker. Je vous en prie, installez-vous.

Une chaise ou un divan s'offrait à lui en guise de reposoir de ses aveux. La psychiatre s'asseya à nouveau, sortant un crayon de sa blouse et attrapant son carnet sur son bureau.

26 juin 2020 (c) oxymort

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Elsa & Joker

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Truie, Ange. L'homme avait prononcé ces deux mots, avant de lui poser une question sur son identité. Devait-elle répondre comme la personne qu'elle était socialement ou alors ne devait-elle au contraire caché cette partie d'elle, face à ce patient? Ou peut-être simplement n'était-elle tout simplement pas capable de répondre ?

Son cerveau se mit alors en route. Faire des associations rapides aux termes employés, en déduire quelque chose. Le terme de truie semblait être lié au métier de son interlocuteur, mais dans ce cas-ci l'animal n'avait rien avoir avec la signification. Parlait-il des gens riches ou de la haute société? Il disait qu'elle n'en était pas une. Peut-être que son apparence et ce qui émanait d'elle était bien différent des gens qu'il avait pu côtoyer. Pas un ange non plus, il est vrai qu'elle n'en était pas un socialement. Le nombre d'hommes engagés qu'elle avait séduit et le nombre de fêtes qui avaient faites ces nuits... Non, elle n'était pas de cette pureté. Elle respectait les gens, mais la seule qu'elle respectait entièrement, c'était elle-même.

Et ses désirs...

La blonde sentait ce regard insistant qu'avant l'homme en face d'elle. Et malgré un air qui aurait pu être pris comme de la surprise, la psychiatre finit par plonger son regard dans celui de son cadet, avant de reprendre.

- Il est vrai que je ne suis ni une truie, ni un ange comme vous le dites si bien. Je suis simplement, je dirais, une colombe qui cherche à vous aider et vous ammène la paix. J'imagine que votre miroir n'est pas très honnête avec vous-même et que c'est pour cela que vous avez pris rendez-vous auprès de l'infirmière?

Restons imagés si monsieur fonctionne de la sorte. Elsa avait trouvé quelques livres à lire depuis son retour à la "vraie vie" et il est vrai que les poètes l'inspiraient beaucoup. User des images pour aider un patient, cela pouvait être clairement utile. La colombe porteuse de paix, le miroir reflètant les vices de l'âme...Mais, Elsa est également observatrice. Les bandages transparaissent malgré la fierté du fameux Joker. Il semble blessé physiquement, tout autant que psychologiquement. Du moins, c'est ce qu'elle imagine. Son apparence et son âme dégage quelque chose d'intéressant. Quelque chose de troublant. Un lion...un serpent...elle ne saurait pas vraiment dire. Ses tatouages et ses yeux fixés dans les siens la fascinent. Il semblerait que la séance risque de perdurer.

- J'imagine que ses bandages sont dus à peut-être à de l'impulsivité? Ou alors vous avez subi des dommages venant de l'extérieur? Une agression?

Des réponses, c'est tout ce qu'elle veut. Des réponses pour vaquer vers un chemin ou un autre. Des réponses pour permettre le développement personnel de l'homme en face d'elle. Des réponses qui pourraient aussi l'aider à avoir des réponses sur elle-même. Le retournement. L'explication de sa place à Amnesia. De ce réveil si soudain sans rappel de son passé. De ce comportement qu'elle trouve habituel, mais parfois discrédité par ses pairs.

Elle veut savoir.

Elsa veut comprendre.

26 juin 2020 (c) oxymort

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Elsa & Joker

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« Parce que tu penses être aussi pure peut-être ? »

Pure? Mais qu'est-ce que cet homme voulait dire par là? Certes, Elsa ne pouvait pas se prétendre être une véritable petite sainte quand on savait ce qu'elle faisait avec les hommes, mais elle n'était pas non plus un diablotin prêt à manipuler les gens. Non, elle ne voulait qu'aider et que tout le monde sorte de cette situation si compliquée qu'était l'amnésie. Elle en souffrait actuellement et elle savait bien qu'elle n'était pas la seule. Tout le monde en souffrait dans cette ville de ce qu'elle avait pu comprendre. Même Priya, celle qu'elle considérait actuellement comme sa seule amie, avait déjà eu une discussion avec elle sur ses souvenirs. Et en parlant de Priya, voilà que l'homme se fige quand la psychiatre la désigne par son métier.

« Parle encore une fois de l’ange de la sorte, et nous vous faisons la promesse de prendre ta petite langue et de l’arracher pour te la fourrer bien profondément dans la gorge.

Il est penché vers elle, presque menaçant après avoir piqué une crise de rire. Sur le coup, la blonde sent légèrement une petite pointe de peur monter. Elle qui ne voulait que l'aider, voilà qu'il la menaçait de lui faire du mal. Pourtant, son regard ne lâche pas celui du tatoué, comme si elle essayait de comprendre comment il fonctionnait ou plutôt comment son cerveau fonctionnait pour dire de telles choses. Elle ne voulait pas le manipuler à son propre profit. Non, elle voulait vraiment l'aider comme Priya qui se démenait à être prête en cas de blessures.

Puis, il se rassoit et la blonde laisse échapper un petit soupir. Cela avant de lui poser des questions sur son état. Peut-être était-il du aux problèmes pour lesquels il était venu la voir?

« Je me suis fais mordre par un chien d’la casse. Il avait la rage jusque dans ses tripes. Mais ça ira, on guérit vite.

Un chien? Il est vrai qu'il y avait des animaux dans cette ville étrange... Mais des attaques comme celle-ci? Ou plutôt parlait-il d'une personne comme d'un chien? Cela était plus logique vu les appelation des autres.

«« Tu t’es dis qu’en venant ici t’allait rentrer dans la tête des gens, non ? Que t’allait pouvoir fouiner dans leur esprit, leur retourner le cerveau ? Mais de quel côté es-tu ? »

La blonde finit par se lever et poser son arrière-train contre le bord de son bureau, déposant son carnet sur le bois vernis, avant de passer une main dans ses cheveux. Baissant les yeux, le regard tendre de la psychiatre se repose sur son patient comme si il était un enfant en quête de réponses. Après un soupir, Elsa finit par prononcer quelques mots.

- Mon cher Joker...Tout d'abord, je suis désolée si je vous ai blessé de quelque façon que ce soit par rapport à Priya. Vous avez totalement raison, cette femme est un ange et c'est mon amie. Et comme elle, je suis là dans le but de soigner les maux. Nous sommes dans une ville où tout le monde est perdu. Moi-même, je le suis concernant mon identité. C'est elle d'ailleurs qui m'a poussé à venir travailler ici. Elle avait besoin d'aide pour continuer à diffuser son message de paix.

Son regard se pose sur la fenêtre de la porte, où Priya lisait un livre comme d'habitude à l'accueil. Un sourire parcourut ses lèvres, sans reposer son regard sur son patient.

- Je ne suis pas là pour insuffler des idées dans la tête des gens. Je serai devenue maire si c'était le cas. Non, je suis là pour aider les plus démunis à s'en sortir, en comprenant quelles peines les traversent. Nous explorons ensemble leurs souvenirs pour découvrir qui ils sont vraiment. Priya soigne le corps, je soigne l'esprit. Et puis, je préfère la liberté aux règles imposées par les gens...

S'approchant alors de l'homme, la jeune femme lui offrit un sourire gentil, avant de s'asseoir à ses cotés.

26 juin 2020 (c) oxymort

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Elsa & Joker

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Elle essayait juste de l'aider, mais l'homme en face d'elle semblait dans un délire infini. Pourtant, au fond d'elle, Elsa sentait que quelque chose clochait. Quelque chose peut-être rattaché à ce passé qu'elle ne connaissait pas, qu'elle ne connaissait plus.

Garder contenance était difficile, quand on se sentait menacée. Pourtant, la blonde semblait paraître convaincue de ses dires. Jusqu'à ce que le tatoué l'interrompe...Est-ce qu'il...? Ce soupir, il ne la croyait pas. C'était étrange toutes ces réactions. Elle avait tellement du mal à l'analyser, malgré ses dons. Malgré ses connaissances.

« Tu ne peux pas assurer la paix ici en écoutant les autres te parler. Dans le pire des cas tu vas juste te transformer en éponges et suinter d’un truc dégueulasse à la fin, mais pas plus. Ici, personne ne veut vraiment être aidé, c’est juste une immense pièce de théâtre ou tout le monde tente de jouer le mieux possible. »

La vie était une pièce de théâtre, selon les livres que tu avais lu...mais encore c'était une métaphore, ou...

« Le metteur en scène avait tout bien organisé, mais le roi des porcs, un personnage secondaire, à décidé de se mettre en avant avec d’autres porcs et des truies. Il veut briller alors qu’il est juste immonde. C’est une âme putride de l’intérieur qui se goinfre des autres, tu piges ? »

Son doigt contre la tête de la jeune femme, l'homme semble confiant dans tout ses dires.

« Alors le metteur en scène, quand il a compris que les anges qui devaient être au premier plan ne l’étaient plus, il a paniqué sévèrement et il nous a envoyé nous pour corriger tout ça. On égorge les porcs, on fait briller les anges et au final tout le monde est content.

Nous? La comptait-il avec elle? Ou parlait-il de lui au pluriel? Ce sourire satisfait semblait commencer à convaincre la plus âgée. Il devait être un envoyé de ce créateur....?

« Tu ne peux pas aider les porcs, sinon, avec le temps tu seras juste une truie de plus sur mon chemin. Il faut que tu comprennes maintenant que tu es sur un plan d’existence qui te dépasse. Si tu veux bien faire les choses, n’aide que les anges, sinon, nous aurons un problème avec toi.

Alors qu'Elsa s'apprêtait à poser elle-même des questions sur cette situation, il fallut que le destin l'arrête.

Lumière blanche.

L'homme qui se trouvait à quelques centimètres d'elle auparavant, avait disparu. Le bureau avait disparu. Elle se trouvait dans un noir absolu. La blonde ne portait plus son uniforme. Elle marchait. Seule.

Une angoisse ou plutôt une peur l'envahit subitement. La jeune femme cherche la lumière ou plutôt elle cherche quelqu'un. Un visage lui revient en tête.

Pourquoi a-t-il fait cela? Pourquoi l'a-t-il....?

Mais soudain, tout redevient à la normale. La psychiatre perturbée se dirige vers la porte, l'ouvrant pour découvrir l'accueil toujours à sa place. Elle observe le bureau, perturbée. Cela avant de se retourner vers Joker.

- Vous avez vu ça? Cette lumière? C'est votre créateur qui a fait ça?  

Cette sensation. Elle ne l'avait jamais eu. En tout cas, elle ne pensait pas l'avoir eu une fois dans sa vie. Qu'est ce que c'était que ce cirque?

- Qu'est-ce que... je dois faire pour aider les anges?  

26 juin 2020 (c) oxymort

Tout les problèmes ont une solution

Elsa & Joker

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Apeurée? Elle l'était légèrement. Ce retour à ce passé soudain l'avait totalement surprise. Cette solitude, cette haine ressentie. Non, ce n'était pas vraiment de la haine enfaite. C'était une sorte de déception. Une blessure d'abandon si profonde qu'elle ne la comprenait pas.

Son comportement semblait amusé l'homme qui se trouvait dans son bureau. Il semblait avide de sa peur et de son inquiétude, ainsi qu'heureux. Etait-ce lui qui avait fait cela? Ou bien tout ce qu'il avait énoncé, avant ce songe, était vrai et ceci justifiait la théorie? La psychiatre était perdue. Si aller dans le sens de cet homme pouvait combler cette blessure profonde et retrouver cette personne perdue, elle le ferait sans hésiter. Pourtant, il y avait aussi quelque chose en elle qui lui disait de fuir. Mais elle ne le fit pas.

La confirmation de l'existence du créateur semblait l'intéresser. Il faudrait donc aider les anges pour être apprécié par celui-ci et faire qu'il vous donne accès au passé?

« Priya est un ange vous savez. Un très bel ange. Je fais de mon mieux pour veiller sur elle, mais c’est complexe, il y a tant d’autres anges ici… Vous pensez que vous pourriez lui venir en aide en gardant un œil sur elle ? »

Garder un oeil sur Priya? Elle la côtoyait tout les jours, alors ce serait chose simple. Et puis, la blonde commençait à tenir à la basanée au visage angélique et à l'énergie positive contagieuse. Elsa hocha simplement la tête au questionnement du dissident, avant de répondre franchement.

- Je ferais ce qu'il y a faire pour la garder en vie. C'est promis.

Mais avait-elle à peine finit sa phrase, que Joker reprit la parole. Fou à lier? Le serait-elle donc aussi pour avoir eu cette vision? Etait-elle la seule? Il faudrait qu'elle en parle avec Priya. Peut-être qu'elle aurait des indices elle aussi sur les origines de ces souvenirs.

« Tu m’intrigues petite chose. Parce que si tout est bien rangé dans une case ici-bas, toi tu n’appartiens à aucune d’entre elles, tu comprends ? C’est pour ça que je suis là. »

Il est proche d'elle. Intrigué par son appartenance. Mais à présent même elle ne savait plus qui elle était. C'est vrai qu'elle ne ressemblait pas tellement à ceux qu'elle avait rencontré. Priya, les policiers...Elle ne leur ressemblait pas. Avait-elle un don? Un pouvoir magique comme dans les romans qu'elle avait effeuillé? Tout cela semblait totalement folie, mais la psychanalyse ne l'était-elle pas à la base?

- J'avoue que je ne sais pas comment vous aider sur ce point...Je...Je ne sais rien sur moi à part ce que je viens de voir... Et je ne pense pas que cela va vous aider plus que cela.

Sa voix est hésitante, presque triste. Tout cela te dépasse. Tu parcours la pièce, essayant de te remémorer encore et encore ce souvenir. Ce noir, ce sentiment d'abandon... À quoi faisait-il référence? Etait-elle la seule à avoir vécu cela? Et ce "il" était-il vivant et dans cette ville? Allait-elle le rencontrer un jour?

- Je crois qu'après toutes ces émotions, j'ai besoin d'être un peu seule... Pourrions-nous en discuter une autre fois?

La tête lui tourne presque légèrement, tandis qu'elle observe le vide depuis la fenêtre de son bureau. Elle a envie qu'il parte à présent pour trouver des réponses et quoi de mieux que de lire tranquillement en autonomie.

26 juin 2020 (c) oxymort

Tout les problèmes ont une solution

Elsa & Joker

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Sa présence la perturbait. Encore. Incompréhension dans la compréhension. Elle prenait son rôle de psy plutôt à coeur, mais comment tenter d'exercer ses capacités quand on est soit-même perdue? C'est ce qu'Elsa avait à l'esprit quand elle demanda à Joker de partir. Elle tenta tout de même d'articuler des mots pour répondre aux quelques échanges qu'ils avaient eu suite à la lumière blanche. Elle lui demanda de partir, demanda de reporter son aide à cet homme qui était pour les autres fous à lier. C'est vrai qu'il avait un comportement différent de ceux qu'elle avait pu rencontrer. Sa pensée se dirigea vers Pryia, invraisemblablement comme attirée par sa lumière...

Tands que le regard de la blonde se perdait dans les quelques décombres qui faisaient face aux fenêtres de l'hôpital, Joker ricana. Cependant, elle ne tourna pas son regard vers lui, trop plongée dans ses pensées. Introspection involontaire et volontaire à la fois. Elle ne voulait pas. Elle ne voulait plus aujourd'hui. Elle entend ses pas, avant d'entendre à nouveau sa voix traverser la pièce.

On se reverra.

Elle le reverrai, c'était certain. Quand elle fut enfin seule, la jeune femme commença à jouer avec ses doigts, encore troublée par la situation. Invraisemblable, tout cela l'était. Il fallait qu'elle trouve des réponses. Il fallait qu'elle lise. Il fallait qu'elle sorte.

Déposant sa blouse, la blonde s'étira et quitta son cabinet, saluant sa collègue au passage et sortit de l'hôpital. Prenant une grande inspiration, elle commença à marcher dans les rues, le regard cherchant comme quelque chose.

Un souvenir.

26 juin 2020 (c) oxymort