Il s'en est passé des choses à Amnesya. La neige est arrivée, puis repartie, amenant derrière elle un printemps doux qui a permis à la ville de prospérer. Les récoltes qui arriveront d'ici quelques semaines s'annoncent déjà comme étant excellentes.
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- TE DEUSFORUM mythologique · AVATARS Réel · 200*320
Amnesya, la ville où personne ne se souvient de rien. Tout est bâti, les maisons, les commerces, ils demeurent pourtant étrangement vides. C'est à vous de peupler ce monde comme il se doit, à vous de vous trouver une spécialité, un domaine qui pourra être utile à la communauté, ou qui pourra au contraire interférer avec cette dernière...Lire la suite
01.09.21Un nouvel event mais aussi une nouvelle intrigue, Te Deus ré-ouvre ses portes après de nombreux travaux ! N'hésitez pas à rejoindre l'aventure ! 15.07.20Ouverture officielle de Te Deus, venez nombreux !
Le forum a été créé le 15.07.20. La page d'accueil a été designée et codée par Artemis, pour Artifices. Le reste du design a été pensé et codé par Abaddon grâce aux nombreux LS visibles dans la partie "credits".
Des chevaux se trouvent en ville, Joker décide de commencer leur capture pour les amener à la ferme ou il compte bien prendre soin d'eux
Souffle froid dans la nuque. L’hiver approche tu sais, et il semble apporter avec lui son lot de dévastation. Nuages, temps gris, températures qui déclinent lentement, tout allait bientôt devenir plus morne, moins beau. Le temps de la désolation arrive. Oui, c’est bien vrai. Et quelle beauté de constater que bientôt, la mort aura sa place ici plus que n’importe où ailleurs. L’abandon à une saison ou la vie n’existait plus, ou rien n’avait plus de sens. Un spectacle magnifique aux couleurs laiteuses qui viendraient encadrer le tableau de la Création. Oui, parfait, tout serait parfaitement parfait. J’observais, comme un dieu, l’évolution de ce monde façonné de toute pièce dans l’espoir de parvenir, au bout d’un moment, à suffisamment bien le cerner pour parvenir à jouer avec. Le Créateur l’avait constitué de toute part, créant un parfait assemblage de pièces qui peu à peu, prenaient la forme d’un piège machiavélique pour les porcs. C’était qu’il devenait complexe de les coincer, ceux-là. Ils se cachaient derrière une nauséabonde couche d’apparat, pour avoir l’air, chaque jour un peu plus, de ressembler à des anges. Mais j’étais loin d’être dupe et je ne me laisserais jamais emporter dans une telle supercherie. Il fallait que nous poursuivions notre œuvre, tous ensemble, pour ramener la paix à Amnesya et surtout pour offrir au Créateur ses anges tant attendu.
Mais avant les anges, il y avait les chevaux. Ils étaient arrivés quelques jours plus tôt, sans prévenir personne, comme un cadeau divin déposé par le Créateur pour nous remercier du travail que nous faisions depuis notre arrivée ici. J’aimais les chevaux. Qui ne les aimait pas après tout ? Toutefois je n’avais aucune connaissance ni même aucun souvenir de comment m’occuper de ces grands équidés, et ils semblaient bien trop sauvages pour avoir jamais été apprivoisés. De futures montures pour les anges peut-être ? Trop de questions sans réponse et pour l’heure, c’était loin d’être le plus important, vois-tu. Il fallait déjà réussir à les attraper, et ce ne serait pas de tout repose ; les champs avaient été aménagés, au mieux pour accueillir une horde, même si j’étais sceptique quant à la capacité de ces derniers à rester dans un endroit parfaitement délimité. Et la chance se présenta ce matin-là sous la forme d’un cheval justement, perdu dans les champs de coton qui venaient d’être récoltés. J’en avais à peine cru mes yeux, lorsque nos regards s’étaient croisés. A vu d’œil, c’était un jeune cheval à la robe pale, presque blanche. Une bien belle créature en sommes. M=Le hasard voulu à nouveau frapper à notre porte sous la forme d’une silhouette, visiblement perdue dans les champs. « Eh toi ! Viens là, tu vas m’aider ! » Rustre, mais pas méchant. Je n’avais aucun intérêt à mal te parler après tout. Il fallait que tu m’aides à attraper cette monture, si je voulais pouvoir commencer cette longue quête annexe. D’un pas bourru, j’arrivais à ta hauteur ; « Il faut attraper les chevaux, celui-là comprit, avant qu’il ne saccage les champs. » Peut-être que tu étais trop bête pour comprendre, mais tant que tu savais écouter, ça me serait bien utile. « J’ai plusieurs cordes, on va essayer de l’encercler, discrètement. Mais il ne faut pas lui faire de mal. » Pas question de faire du mal aux chevaux, ils étaient bien trop beaux pour cela.
Seul dans le rues. J'avoue, quand je ne suis pas à la librairie, je suis comme perdu. J'essaie d'aider au mieux à la reconstruction de la ville, mais je suis pas non plus super costaud, ni super manuel. Mon truc à moi, c'est pas construire avec mes mains, mais avec mes idées. Mais je fais comme je peux, et quand on a besoin de porter des trucs lourds, on demande aux autres. Là, visiblement, je ne servirais plus à rien sur ce pan du chantier. Alors je me suis éloigné.
Je n'ai pas vraiment visité Amnesya depuis mon réveil. Rien d'étonnant donc que je me retrouver complètement perdu je ne sais où. Je réfléchissais, j'ai même pas vu comment je suis arrivé ici. Je soupire en tournant sur moi-même, cherchant à retrouver mon chemin. Je pensais à cette histoire de mémoire, et à ce Minotaure. Je pensais à qui je suis vraiment, et est-ce que je manque à des gens ? Mais pour l'heure, j'essaie de rappeler quelle route j'ai empruntée pour me trouver ici.
J'entends quelqu'un appeler, et je me crois sauvé. Mais en me tournant vers la source de l'appel, j'entends la fin de la phrase. C'est pas maintenant que je vais rentrer chez moi me faire un bon plat. Haussant les épaules, je m'approche. Je n'ai, je crois, pas encore croisé ce personnage. Attraper les chevaux. Encore une chose que je ne sais pas faire, tiens. Mais peu semble lui importer ma stature taillée dans une brindille. Je hoche la tête. On ne veut pas voir les champs saccagés, pour sûr. C'est de là que vient la nourriture. Je crois.
Pas de problème, l'encercler discrètement.
On croirait que je suis simplet, comme ça. Mais en vérité, c'est plutôt qu'il m'a l'air de savoir ce qu'il fait. Contrairement à moi.
Bien sûr, on ne veut pas leur faire mal.
Okay Max, dès que tu as un truc malin à dire. J'essaie de voir si d'autres personnes errent dans les parages, également. De l'aide nous serait la bienvenue.
Vous voulez pas que je trouve quelqu'un pour nous aider ?
J'aperçois au moins une personne, là-bas. Je lui fais un signe pour qu'elle se joigne à nous.
Dites-moi que vous avez rien d'autre à faire qu'attraper les chevaux qui se baladent en ville. On aurait bien besoin de bras en plus !
Des chevaux se trouvent en ville, Joker décide de commencer leur capture pour les amener à la ferme ou il compte bien prendre soin d'eux
Drôle de sentiment. Le p’tit gars que tu es nous regarde comme si c’était la première fois qu’il voyait un autre être humain sur Terre. C’est drôlement curieux tout ça. Mais je ne dis rien, je reste silencieux. L’avantage c’est que tu as l’air attentif, bon, certes, tu répètes un peu tout ce que je dis dans l’espoir de bien faire, probablement. C’est marrant tout ça. On dirait vraiment un gosse. « Vous voulez pas que je trouve quelqu'un pour nous aider ? » Je hoche doucement la tête. Il est vrai que quelques mains supplémentaires ne seraient pas de refus. Surtout face à l’ampleur de la tâche. J’ignore de quelle particularité tu es doté, mais il ne faut pas attendre bien longtemps pour qu’un autre type se joigne à nous. Il n’a pas l’air très costaud lui non plus, mais j’imagine qu’il faudra bien s’en contenter. « Heu salut, moi c'est Ash , et non j'ai pas grand-chose à faire, mais... pourquoi vous voulez les attraper ? Rassure-moi ce n'est pas pour les manger ! » Est-ce qu’ils vont vraiment se faire la conversation alors qu’il y a bien mieux et surtout bien plus important à faire ? Sérieusement ? Je leur lance un regard en coin, exaspéré alors que les voix dans ma tête me soufflent que je ne devrais pas accorder trop d’importance à ce genre de choses. C’est bien plus important de se concentrer sur l’essentiel, ces deux petits cochons, ce sera pour plus tard, bien plus tard. « Quand vous aurez fini de prendre le thé, on pourra y aller, non ? » Réplique cinglante, mais dites d’un ton monotone. J’attrape deux cordes posées sur la rambarde à côté de moi et les leur tend. Puis je te regarde toi, p’tit gars. « Merci pour l’coup d’main et l’appel à l’aide, on va voir ce qu’on peut faire avec ça. »
Ni d’une, ni de deux, j’observe à nouveau le cheval. Je ne suis pas spécialiste, mais je sens qu’il est un peu tendu, le bougre. A nous entendre parler, ça doit le rendre nerveux. Et tu sais, les chevaux nerveux, ce n’est pas les plus faciles à canaliser. « L’un de vous maitrise le lasso ? Ne me dites pas oui pour faire les braves, c’est sérieux. Vu comment ce cheval se tient, il est stressé et je ne pense pas que nous aurons beaucoup d’occasions. » Je leur lance un regard emplit de sous-entendu. Ils n’ont pas franchement intérêt à merder, si tu vois c’que j’veux dire. Mais ce n’est pas suffisant, il faut aussi les prévenir que l’acte ne sera pas sans danger « Évitez de vous retrouver dos à lui, un sabot ça part vite. Et s’il tire trop et qu’il commence à vous emporter, lâchez. Ça sert à rien de prendre le risque de vous blesser et de le blesser. » En douceur donc. Voyons voir ce que ça peut donner.