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| Camomille Jeu 17 Déc - 12:28 Ce n’était pas vraiment un sommeil réparateur. Sans savoir comment j’en avais conscience, quelque chose n’était pas normal. Pourtant, je n’étais pas capable de mettre le doigt dessus. Je n’avais le contrôle sur rien, ce qui n’était pas sans m’agacer. Mais la patience est une vertu, cela ne me ferait pas de mal d’en faire un peu preuve pour une fois. J’avais l’impression d’avoir vécu tout un tas de rêve et à mon réveil, je n’étais plus capable de me souvenir de quoique ce soit. Mais pas seulement les rêves. Tout. Tout était vide. Quelle étrange sensation. Je restais allongée un instant avant de prendre pleinement conscience de mon corps dans l’espace.
Qui donc avait osé me laisser là ? Sur un divan en plus ! Est-ce que je ne méritais pas un peu mieux ? En me levant, mes vieux os me rappelaient que je n’avais plus la fougue de ma jeunesse. J’allais en avoir pour une semaine de douleur aux lombaires. Croyez-moi que si je retrouvais la personne qui m’avait laissé dans ce divan, j’aurais deux-trois mots à lui dire. Sans chercher à comprendre où j’étais ni chez qui, je me servis un verre d’eau. J’avais tellement soif que j’avais du mal à penser à autre chose. Puis, bien sûr que je pouvais me servir, personne n’aurait laissé un pichet d’eau et un verre si ce n’était pas pour se servir.
L’endroit était terriblement vide, si on omettait cette décoration bien trop surchargée pour être appréciable. Cela aussi mériterait d’être une discussion avec le propriétaire des lieux. Une fois bien hydratée, je me levais avec précaution pour m’étirer doucement. Il ne faudrait pas non plus que je me déplace quoique ce soit, ce serait assez embarrassant. Surtout que je n’avais aucune idée d’où j’étais. Je n’avais plus l’âge pour ce genre de bêtises. Et qui voudrait droguer une vieille femme comme moi ? Sans doute quelques chenapan encore. La jeunesse. Ce n’est vraiment plus ce que c’était. J’attendis quelques minutes dans cette espèce de salon. Mais apparemment, personne n’était décidé à venir me chercher. Et bien tant pis, c’est moi qui irait les chercher.
En quittant la pièce, je remarquais que cet endroit ne ressemblait en rien à une demeure, il était organisé de sorte qu'il ressemblait plus à un bâtiment administratif. Dommage, cela aurait fait une habitation fort sympathique. Enfin, une fois la décoration un peu revue, bien sûr. Bref, puisqu’il s’agissait d’un bâtiment administratif, je me dirigeais vers l’accueil et, personne ? Quelle honte ! Qui osait laisser ce bureau vide, vous imaginez, n’importe qui pouvait rentrer, avoir accès aux bureaux. Et c’était quoi ce bazar ? Il y avait tellement de poussière sur ce comptoir, qu'il y avait de quoi déclencher des allergies. C’était dangereux et irresponsable.
Je ne pouvais définitivement pas laisser faire ça. Ouvrant tous les placards, je trouvais de quoi faire le ménage, je passais un bon coup de chiffon sur ce bureau et remis le tout en ordre. Il faudrait vraiment que j’en touche deux mots au maire. Parce qu’apparement nous étions à la mairie. J’avais trouvé un document qui l’indiquait. Maintenant que tout était propre, je pouvais sortir de ce bâtiment et chercher à rentrer chez moi. Mine de rien, tout ce ménage m’avait épuisé. Cependant, il ne m'était pas venu à l’esprit qu’il ferait aussi froid. Et je n’étais définitivement pas habillée pour de telles températures. Et c’était quoi toute ces saleté sur la place ? L’odeur était terrible. Je mis mon bras devant mon nez avant de repérer un jeune homme qui s’approchait.
- Bonjour jeune homme. Que s’est-il passé ici ? Il semblerait que cette ville aie un cruel problème de personnel, n’est-ce pas ?
Je ne voyais que ça, une ville aussi sale, sans secrétaire à la mairie et ce froid.
- Et bien, jeune homme, vous allez laisser une pauvre vieille femme mourir de froid ? Qu’est-ce que vous attendez ? Prêtez-moi donc votre veste, un peu de galanterie n’a jamais tué personne.
Je ne devrais pas avoir à demander. Mais je voyais bien que mon interlocuteur n’était pas prêt de faire un effort, il n’était peut-être donc pas mauvais de lui rappeler un peu les bonnes manières. | | Par ici depuis le : 27/09/2020
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| Max Mer 30 Déc - 21:10 Are you alright, love ? Alors que je passais simplement devant le Grand Hall des Arrivées, comme je l'appelle, en me rendant de mon petit chez-moi à mon petit travail, le nez en l'air, les pensées dérivant, j'entends une voix venant de l'édifice. Je devrais peut-être arrêter de passer par ici, pour éviter de me faire surprendre par les nouveaux. En l'occurrence, nouvelle. Je tourne le regard vers la vieille dame qui m'interpelle avant de m'approcher gentiment d'elle. Je ne peux m'empêcher de sourire à sa remarque, mais avant que j'aie pu faire quoi que ce soit -me présenter, lui répondre, par exemple- je me fais réprimander pour ne pas lui avoir prêté ma veste.
Ni une ni deux, je m'exécute, lui passant la veste sur les épaules, avant de sourire à nouveau à la dame qui se trouve face à moi. Je comprends qu'elle ne soit pas des plus sympathiques, on n'était pas tous dans les meilleures auspices quand on s'est réveillés.
Je m'appelle Max, Madame. Bienvenue à Amnesya, la ville où personne ne se souvient.
Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure façon de mettre cette nouvelle arrivante en confiance, mais encore une fois c'est pas tellement mon travail de m'occuper des nouveaux. Je lui tends la main pour l'aider à descendre les quelques marches qui mènent à la rue, comme je me suis fait reprendre sur ma galanterie.
Je ne suis pas sûr de pouvoir vous rassurer sur quoi que ce soit. Ici, tout le monde a oublié qui il était. La communauté s'entraide pour essayer de vivre. Souhaitez-vous que je vous fasse visiter ? Que je vous mène à vos appartements ?
C'est dur de savoir quoi dire quand on se fait presque agresser par une grand-mère. Mais un peu de sagesse dans cette ville ne pourra pas nous faire de mal. Puis, peut-être que les nouveaux ont plus de souvenirs que nous ? En attendant, j'espère ne pas lui faire peur avec mes histoires de mémoire perdue. | | Par ici depuis le : 21/11/2020
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| Camomille Lun 1 Fév - 12:03 Malgré l’odeur désagréable qui régnait ici, les habitants de cette ville semblaient au moins avoir de bonnes manières. Sans discuter, le jeune homme me céda sa veste avant de me souhaiter la bienvenue. Je lui adressais un sourire poli. Comme quoi, il y avait encore un peu d’espoir pour les prochaines génération, si ce Max était un bel exemple représentatif de la jeunesse d’Amnesya, alors mon séjour ici, pourrait être assez agréable. Cependant, j’avais des doutes, on ne parle pas de fougue de la jeunesse pour rien ! Mais tant que le respect pour les aînés existait toujours, je n’allais pas faire ma difficile non plus. Enfin, pas pour le moment.
J’aurais pu débattre longtemps sur cette question d’âge et de génération, cependant, dans les paroles de Max, il y avait quelque chose de plus préoccupant. La ville où personne ne se souvient de rien ? Je n’étais donc pas la seule ? Quel drôle d’endroit. Si personne ne se souvenait de rien, comme pouvait-il exister ? Max dû lire la préoccupation sur mon visage. Ou alors il avait l’habitude de se genre de scène, car il ne me laissa pas le temps de poser davantage de question, ou bien de râler sur le fait qu’il n’avait pas du tout répondu à mes premières interrogation. Sans doute était-il trop préoccupé par cette histoire de veste. Je l’avais sûrement pris au dépourvu en l’abordant de la sorte. On ne va pas se le cacher, pendant un instant j’avais un peu oublié mes bonnes manières. Mais lui ne démordait pas des siennes.
- Oh, merci jeune homme, ce serait avec plaisir ! Quel endroit étrange que voilà. J’espère que tous les membres de cette communauté sont aussi raisonnables et agréables que vous.
Avec un nouveau sourire, et sans lui demander son avis, je passai une main atour du bras de Max afin qu’il puisse me guider dans cette ville.
- Cela fait-il longtemps que vous vivez ici ? Cette odeur est insupportable.
Il fallait que je fasse une réflexion à ce sujet. On pourrait croire qu’un troupeau d’animaux a vécût ici. D’ailleurs il me semblait apercevoir un certain nombre de déjection au sol. Il n’y avait donc personne pour s’occuper de l’entretien des rues ? Il y avait vraiment beaucoup de choses qui n’avaient pas encore été mises en place dans cette communauté.
- Oh ! Mais quelle impolie je fais, je ne me suis pas présentée, veuillez m’excusez. Je m’appelle… Camomille. Simplement Camomille.
Etrange ce doute soudain sur mon propre nom. Si court, juste cette fleur, sans titre, sans nom de famille, rien. Simplement Camomille. Je posais ma main libre sur mon front, pour m’assurer que je n’avais pas de la fièvre.
- Et tout le monde ici est amnésique ? Comment une telle chose est possible ?
Le pauvre Max, je lui posais bien des interrogations sans me soucier de savoir s’il pourrait me répondre. S’il était amnésique aussi, il ne devait pas en savoir beaucoup plus que moi en ce moment même. Je comptais surtout sur son expérience de la ville et de la communauté pour me répondre. Après tout, je venais d’arriver, il pouvait bien comprendre que j’étais un peu désorienté. | | | |
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